Lâcher prise, accueillir et accepter ce qui est

Brouillon auto
Brouillon auto
Brouillon auto

Principe étrange que de devoir accepter ce qui est. Surtout lorsque l’on nous a appris à nous défendre et à nous protéger. Bien heureusement, ce principe ne s’applique pas de manière constante ou alors, il ne signifie pas qu’on accepte toutes les situations passivement.

Accepter ce qui est, ne correspond pas du tout à une attitude fataliste où tout ce qui arrive doit être considéré comme étant la destinée. Celui qui accepte ce qui est, ne s’arrête pas en chemin, comme s’il se contentait d’accepter et puis, plus rien.

En fait, accepter ce qui est, c’est dans un premier temps reconnaître la réalité comme elle est au moment présent. Supposons qu’il s’agisse d’un exercice que l’on vous demande de faire. Juste un cours instant. Que pensez-vous qu’il puisse se produire ? Vous allez observer, identifier ce qui se passe, peut-être même le noter pour ne pas l’oublier. Vous allez ressentir des émotions plus ou moins fortes. Très vite, vous allez avoir envie d’exprimer ce qui se passe à l’intérieur de vous et de réagir. Mais, l’exercice ne vous y autorise pas.

Découvrir :  Le pardon pour les autres et pour nous-mêmes

C’est ici que l’exercice prend du sens. Ne pas être autorisé à réagir. Ne pas réagir, ne veux pas dire rester inactif et sans réponse.

Ce qu’il faut, c’est identifier tous les aspects de la vie, les accepter comme ils arrivent, puis, au moment opportun, se donner les moyens de changer ce qui peut l’être ou s’adapter avec sagesse et discernement.

C’est souvent au cours de cette phase que les problèmes arrivent. Tous ceux qui n’ont pas accepté la réalité comme elle est, ne respectent pas non plus la vie et ne se s’occupent plus de savoir s’ils la dénaturent. Ils ne savent rien faire d’autre que satisfaire leurs pulsions primaires. L’ego les a transformés au point d’en faire des êtres malveillants et parfois même diaboliques.

Découvrir :  Qu'est-ce que la pleine conscience et comment la pratiquer ?

Accepter la réalité, c’est donc l’accueillir et après l’avoir intégré, nous adapter pour mieux la transformer, sans nuire à l’humanité, ni aux animaux, ni à la nature tout entière. En fait, c’est une pratique qui nous apprend à nous responsabiliser. C’est tout l’art d’agir par la non-réaction. La réaction est primaire et elle obéit à l’instinct de survie, elle ne peut donc être mue par la sagesse et le désir de rendre le monde meilleur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *